La France accueillera les Jeux Olympiques l’été prochain, du 26 juillet au 10 août 2024. La plupart des évènements auront lieu à Paris, mais il y aura quelques exceptions, telles que les épreuves de voile à Marseille, de surf à Tahiti et différentes villes de France accueilleront les matchs de foot.
Cet évènement sportif qui a lieu tous les 4 ans attire beaucoup de voyageurs, mais en tant que propriétaire ou gestionnaire de locations saisonnières, êtes-vous prêts à capturer cette demande de la meilleure façon possible?
Pour cela, ou bien juste parce que vous êtes curieux de savoir quel impact auront les JO sur l’industrie de la location courte durée, vous devez tout savoir sur les tendances du marché.
Préparatifs pour les Jeux Olympiques : un taux d'occupation qui augmente à Paris
Ce n’est pas une surprise si l’on vous dit que les voyageurs réservent déjà leur séjour pour cet évènement international. Les tickets se sont vendus en deux temps, en mars et mai 2023, ce qui a provoqué des pics de demande pour les logements à chaque fois. Selon l’office de tourisme de Paris, plus de 11 millions de personnes sont attendues pour les Jeux Olympiques et près de 4 millions pour les Jeux Paralympiques. D’après leurs statistiques, seulement 20% auront besoin d’un logement, car 80% viendront sur la journée seulement ou seront de la région. Statista prévoit un demi-million de personnes qui resteront dans une location courte durée.
Le taux d'occupation moyen à Paris pour le moment est de 20% pour cette période, alors qu’il diminue à 5% à partir du 13 août. Alors que le marché global est à 20%, nous voyons de grosses différences selon la taille du logement et le rythme de réservation. La tendance montre que le plus grand est le logement, le plus vite il est réservé. Le taux d’occupation moyen pour les logements de 5 chambres et plus est déjà au- delà des 30% alors que pour les studios et appartements de 1 chambre, il atteint doucement les 15%.
Adaptez votre offre à la demande des visiteurs pour les Jeux Olympiques
Avec la croissance de l’offre de la location saisonnière d’année en année et l’anticipation des Jeux Olympiques, nous voyons déjà une augmentation de 43% du nombre de logements disponibles à Paris depuis janvier 2023, contre 23% l’année dernière pendant la même période. Tout le monde semble vouloir tirer le meilleur profit de ces jeux et se joindre à cette ruée vers l’or! D’après une étude de l’IFOP, 1 personne sur 5 vivant à Paris veut louer son logement pendant cette période. Avec cette concurrence croissante, le plus tôt vous ouvrirez vos calendriers, le mieux. L’offre va continuer d’augmenter et pourrait croître plus vite que la demande (alors restez alerte!)
Traditionnellement, à Paris l’été, les clients restent en moyenne 4 nuits mais ce chiffre augmente à 5.5 nuits pour les JO 2024. Cependant, plus de 60% des annonces offrent un minimum de 3 nuits ou moins sur Airbnb. N’oubliez pas d’ajuster vos restrictions de durée de séjour pour augmenter votre profitabilité.
Le jeu des prix: +85% d'augmentation attendue en moyenne des prix réservés
À quel prix louer votre bien est une question importante, si ce n’est la plus populaire. En prévoyant la demande par quartier grâce à notre méthode de segmentation, nous sommes capables d’augmenter les prix en nous basant sur la localisation et la taille du logement. Le plus important est d’augmenter ses prix mais de ne pas les fixer trop haut et de s’appuyer sur les données en temps réel. Nous avons vu le cas pour d’autres évènements où les gens n’avaient pas de réservation sur leur calendrier et ont dû baisser drastiquement leurs prix pour capturer la demande de dernière minute.
Selon cette étude demandée par Airbnb à Deloitte et selon les données historiques, on peut s’attendre à une augmentation moyenne des tarifs autour de 85%, en comparant Londres à Paris. Bien sûr, les prix varieront selon les taux d’occupation et les fenêtres de réservation tout au long de l’année. L’impact sur les autres villes d’épreuve en province sera moindre en comparaison avec la capitale. En effet, les prix publiés pour la coupe du monde de rugby à Marseille, par exemple, sont plus élevés que les pour les épreuves de voile des Jeux Olympiques.
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